Où nous trouver
Carmel les Buissonnets
1133 rue Pioch de Boutonnet – 34090 Montpellier
Tél. : 04 67 63 31 82
Email : carmel.buissonnets@free.fr
Horaires des offices et actualités
Contact : sr. Marie-José
Et aujourd’hui…
Notre communauté est une réalité vivante intégrant des membres d’origine très variée : Béziers, Agen, la Bretagne, l’Ardèche, l’Aveyron, l’Algérie, la Sardaigne, la Corée ; en 2004 nous vient une sœur du Carmel de Mozac, en 2010, nous accueillons le carmel de Sète contraint à la fermeture, en 2014 une sœur de Pontoise, en 2016, une sœur du carmel d’Arles. Des liens se sont créés avec bien des carmels : avec l’Extrême-Orient, la Corée, le Cambodge (Phnom-Penh) avec l’Afrique, Logbakro, Fianarantsoa (Madagascar), avec l’Europe centrale : Hongrie, Croatie(Breznica), Bulgarie(Sofia); certains liens ne sont que des aides ponctuelle, et concrètes (Prague, Japon, Chili…).Ils maintiennent vivant notre élan missionnaire.
Voulues dès le départ par l’évêque de Montpellier, nous sommes toujours bien intégrées dans le diocèse, attentives aux projets pastoraux successifs, priant avec Pax Christi et l’ACAT pour la Paix et la dignité de tout homme, très en lien avec toutes les formes de vie consacrées et bien aidées par les Pères Jésuites et nos frères carmes quand notre aumônier (toujours un prêtre séculier) est absent.
Si quelques sœurs ont pu participer à des sessions de formation, l’ensemble de la Communauté bénéficie de conférences, sessions assurées dans le Carmel pour notre formation continue.
Communauté recomposée, qui oblige à nous centrer sur l’Essentiel. « Le monde est en feu… secourez votre Eglise ; arrêtez, Seigneur, le cours de tant de maux qui affligent la chrétienté, et, sans plus tarder, faites briller votre lumière au milieu de ces ténèbres. » (Thérèse d’Avila Chemin de perfection 3)
Carmel de Montpellier
Fondé par le carmel de Rodez (1925-2013) en 1837, par lui nous rejoignons le carmel de la rue de Grenelle, détruit de fond en comble pendant la Révolution (c’est l’actuel carmel de Créteil) et la belle figure de Camille de Soyecourt ; la tradition a retenu qu’elle aurait offert l’Enfant-Jésus fondateur qui a présidé à la fondation des carmels de Rodez, Montpellier puis Bergerac, et qui a aujourd’hui émigré, avec les sœurs de Bergerac, à Athènes .
Le carmel de Montpellier, voulu par Monseigneur Thibaut l’évêque d’alors, après un démarrage difficile, a connu des heures fastes : grâce à la venue de 2 sœurs de Pamiers, des entrées nombreuses ont permis les fondations des carmels de Bédarieux (1856-1901) et de Bergerac (1858-2008) ;
Des heures difficiles :
- la communauté affaiblie est aidée par le carmel d’Auch, elle se reconstruit et pourra aider à son tour le carmel d’Uzès en 1897,
- l’exil en Belgique en 1901 lors des lois antireligieuses,
- le retour impossible dans le monastère d’origine occupé par un pensionnat et obligeant à un deuxième exil, intérieur cette fois, hors de Montpellier dans un lieu bien humide mais chargé d’histoire : l’abbaye du Vignogoul.
En 1927 la communauté rejoint Montpellier, dans le quartier nord de l’Aiguelongue à l’adresse actuelle « Carmel les buissonnets » évocation discrète de Thérèse de Lisieux, canonisée récemment (1925). C’est dès lors le long travail toujours à approfondir d’une vie carmélitaine personnelle et communautaire au service de l’Eglise et de l’humanité, une fidélité à notre charisme à l’écoute d’un monde en plein désarroi : guerre de 40,où, en raison des combats prévus sur la côte, les sœurs les plus fragiles et âgées sont accueillies par le carmel de Rabastens dans le Tarn (1900-1958) lieu moins dangereux; guerre d’Algérie et d’autres situations douloureuses, plus lointaines, de guerres, terrorisme, famines…
A l’écoute aussi d’une Eglise qui se renouvelle et nous demande d’entrer dans ce renouvellement : le Concile (octobre 1962-décembre 1965) fait vibrer les cœurs. Les textes de l’Eglise, sont lus, médités, partagés. Et avec tous les carmels nous entrons dans une grande aventure, celle des Fédérations, du renouveau de la liturgie, de « l’adaptation » nécessaire en un « temps de changement profond de mentalité, de psychologie, de culture, de santé… » Comme dit le P. Anastase du Rosaire Général des Carmes alors.
Heures fastes, heures difficiles, heures joyeuses aussi lors des fêtes communautaires, des rencontres amicales et plus profondément, joie d’une Présence qui nous habite, nous conduit, donne sens et plénitude à nos vies.