Où nous trouver ?
Monastère des Carmélites
Rue Charles Borromée Blanchet
97113 Gourbeyre – GUADELOUPE
Pour tout envoi postal courrier ou colis,
à l’adresse suivante :
Monastère des carmélites
BP 7
97 101 Basse-Terre Cedex
Tél. : 0590 81 17 19
Email : carmel.gourbeyre@orange.fr
Horaires de l’accueil et des offices : cliquez ici
La fabrication des pains d’autel – pour les trois Départements d’Outre-Mer – constitue le gagne-pain essentiel de notre Communauté, avec, en plus, la chasublerie, un peu de reliure artisanale et les produits de la ferme.
Situation
Lorsque vous quittez Basse-Terre par la route de Gourbeyre, après le tournant du Fort Richepense, vous pouvez voir dans le lointain, une construction en arcades. En remontant la côte par la rue Charles Borromée, vous vous trouvez face à cette bâtisse dont l’originalité du clocher suffit, à lui seul, à désigner le lieu. Une statue de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, sur le fronton de la chapelle, accueille le visiteur : vous êtes ici au monastère des carmélites.
Histoire
L’origine de cette fondation remonte à 1952, lorsque Mgr Jean Gay (1901-1977), alors évêque de la Guadeloupe, demande au carmel de Cholet, (carmel à vocation missionnaire dans le Maine-et-Loire) une fondation pour son diocèse. Quatre Professes s’embarquent et quittent pour toujours en janvier 1953, ce qui fut le « berceau » de leur vie religieuse : Mère Jeanne de l’Enfant Jésus (1895 – 1967), déjà fondatrice des carmels de Tokyo et de Ceylan ; Mère Anne de Jésus (1895 – 1962) ; Sœur Jeanne du Saint-Esprit (1896 – 1989) ; Sœur Marguerite-Marie du Sacré-Cœur (1920 – 2010).
Après une escale obligée à La Martinique, le groupe fondateur est accueilli à la villa Sainte Thérèse, résidence de l’évêque à Gourbeyre, le temps d’effectuer les recherches. Maintes démarches aboutissent finalement au choix du terrain du séminaire-collège, l’actuel lycée professionnel privé, sur les hauteurs de Blanchet à Gourbeyre. Le 25 mars 1953, a lieu la pose de la première pierre et le 8 novembre de la même année, la bénédiction du monastère (chœur et première aile), par Mgr Jean Gay et Mgr Grimault, archevêque de Dakar, à l’ouverture de la mission. Le 8 décembre enfin, la première Eucharistie est célébrée et les carmélites prennent aussitôt possession du monastère placé sous le vocable de «Notre-Dame de la Résurrection».
Après la première postulante guadeloupéenne entrée en 1954, les vocations arrivent très vite de La Guadeloupe et de la Martinique. Sous l’égide des fondatrices, les travaux vont bon train et les sœurs elles-mêmes prennent le chantier en main : défrichement, mise en état de la savane inculte, aménagements intérieurs et même… moulage de vingt-cinq mille parpaings, à la stupéfaction des ouvriers.
A Noël en 1959, la communauté occupe les cellules. Le 12 janvier 1960 : le Père Anastase Balestrero, Général de l’ordre, bénit les deux nouvelles ailes du monastère.
L’autel est consacré le 16 décembre 1960.
Le 7 décembre 2003, le carmel célébrait solennellement ses cinquante ans de fondation en présence de la dernière survivante des fondatrices, sœur Marguerite-Marie du Sacré-Cœur.
Bon nombre de fidèles participent quotidiennement aux offices et à l’Eucharistie. De là, prit forme la branche séculière, l’O.C.D.S. reconnue comme « Groupe Notre-Dame de la Résurrection » depuis 2004, puis érigée canoniquement en fraternité le 16 juillet 2018.